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Name of the space
Colonnade with timber columns
Location code
General description of the space
Chapouthier, Demargne, 1942, p. 23 & 24:
« Un large pilier carré (a) de 95 cm. de côté (pl. XLV, 7) forme la limite orientale d’une ligne jalonnée par trois bases de colonnes (b, c, d) (pl. XXXV, 2) ; leur espacement (1 m. 70 environ), leurs dimensions (de 0 m. 65 à 0 m. 70 de diamètre), leur matière (deux en calcaire blanc (pl. XLV 2), la dernière en calcaire bleu) … dans le même alignement, trois socles d’ammouda s’ordonnent à intervalles à peu près égaux (1 mètre environ) (fig. 5 et pl. XXXVII, 2) ; au-dessus des deux premiers, de petites pierres sont disposées circulairement ; bien plus, au-dessus du socle f, le stucage dessine un arc de cercle qui correspond à souhait au disque d’une base (pl. XXXVI, 2 ; XLIV, 1) ; nous tenons la preuve que s’élevaient en e et f deux colonnes supplémentaires ; le soutien, au-dessus du socle g, pouvait être une sixième colonne, mais les petites pierres manquent et le stuc s’interrompt brusquement suivant une ligne droite ; le lit d’attente est très minutieusement aplani et deux mortaises quadrangulaires semblent indiquer une armature de bois ; on pensera plutôt à un pilier quadrangulaire formant, à l’extrémité Ouest, le pendant du pilier a. » … « l’inégalité des intervalles s’explique par l’exacte correspondance avec les divisions intérieures du quartier »… c et d écho ouverture III 7, e et f porte de la zone du bain lustral III 1. Fig. 5, 7, 8. Pl. V, VI, XLV,7, XXXV,2, XXXVII,2, XXXVI,2, XLIV,1
« Un large pilier carré (a) de 95 cm. de côté (pl. XLV, 7) forme la limite orientale d’une ligne jalonnée par trois bases de colonnes (b, c, d) (pl. XXXV, 2) ; leur espacement (1 m. 70 environ), leurs dimensions (de 0 m. 65 à 0 m. 70 de diamètre), leur matière (deux en calcaire blanc (pl. XLV 2), la dernière en calcaire bleu) … dans le même alignement, trois socles d’ammouda s’ordonnent à intervalles à peu près égaux (1 mètre environ) (fig. 5 et pl. XXXVII, 2) ; au-dessus des deux premiers, de petites pierres sont disposées circulairement ; bien plus, au-dessus du socle f, le stucage dessine un arc de cercle qui correspond à souhait au disque d’une base (pl. XXXVI, 2 ; XLIV, 1) ; nous tenons la preuve que s’élevaient en e et f deux colonnes supplémentaires ; le soutien, au-dessus du socle g, pouvait être une sixième colonne, mais les petites pierres manquent et le stuc s’interrompt brusquement suivant une ligne droite ; le lit d’attente est très minutieusement aplani et deux mortaises quadrangulaires semblent indiquer une armature de bois ; on pensera plutôt à un pilier quadrangulaire formant, à l’extrémité Ouest, le pendant du pilier a. » … « l’inégalité des intervalles s’explique par l’exacte correspondance avec les divisions intérieures du quartier »… c et d écho ouverture III 7, e et f porte de la zone du bain lustral III 1. Fig. 5, 7, 8. Pl. V, VI, XLV,7, XXXV,2, XXXVII,2, XXXVI,2, XLIV,1
Pelon 1980, p. 113-114:
« Au Nord-Est, le pilier d’angle (a) constituait manifestement un point d’appui important. Le seul bloc d’ammouda qui en subsiste (0,95 m de côté et 0,72 m de haut), sans mortaise sur le lit d’attente et portant des traces d’enduit blanc, est solidement fondé sur plusieurs éléments de remploi : vers l’Est un bloc de sidéropétra partiellement équarri qui porte sur sa face orientale une cavité circulaire, de 3 cm de diamètre, percée au foret, vers l’Ouest, une pierre de seuil ou une marche d’escalier posée de chant (1,32x0,19x0,30 m), brisée à son extrémité nord.
C’est également un pilier (g) qui, selon toute vraisemblance, terminait le portique vers l’Ouest. On n’en a conservé que le bloc de fondation, en ammouda, dont le lit d’attente, de 0,90 m sur 0,80 m, est pourvu d’un nombre exceptionnellement élevé de mortaises, huit au total, disposées en ligne le long des bords, cinq à l’Est, une au Nord et deux à l’Ouest (pl. 121,1). Ce bloc est sans doute de remploi lui aussi et les mortaises, dont deux seulement sont signalées dans le Troisième Rapport, n’indiquent pas nécessairement l’existence, à l’époque du portique, d’une quelconque armature de bois. Une ammouda devait venir, en pendant du pilier nord-est, couronner ce socle massif.
Entre eux s’échelonnaient les cinq bases de la colonnade. Les deux premières à l’Est (b et c) sont en marbre blanc, la troisième (d) en sidéropétra bleue. Leurs dimensions, assez voisines, varient de 0,57/0,60 m à 0,65/0,70 m ; leur hauteur est identique par rapport au sol du portique (0,07 m). Deux d’entre elles (b et c) reposent sur une fondation en blocage, la troisième (d) sur une ammouda taillée large de 0,92 m. L’existence des deux bases occidentales (e et f) est assurée par la trace qu’elles ont laissées dans la terrazza du portique (aujourd’hui refaite en ciment) ou par la disposition en cercle des petites pierres de calage au-dessus des blocs de fondation en ammouda (1,08x1,04 min. x0,51 m pour e ; 0,81x0,80x0,58 m pour f) ; nous ajouterons que le socle f a été creusé en arrondi sur son lit d’attente, manifestement pour recevoir la base de colonne disparue.
La colonnade ainsi restituée frappe par l’irrégularité de sa disposition, les entraxes, calculés d’après la position approximative des soutiens, se situant entre 1,93 m (e-f et f-g) et 2,76 m (d-e). Il apparaît toutefois que le portique a été conçu en relation avec la grande salle III 7a à laquelle il sert de façade : c’est ainsi que la base b se trouve placée dans le prolongement des portants de bois qui limitent la salle vers l’Est, et, de même, que la base e est alignée sur le mur ouest, l’espace intermédiaire étant occupé par deux soutiens régulièrement disposés : les deux entraxes latéraux ont des dimensions équivalentes (2,70 m pour a-b et 2,76 m pour d-e), les entraxes médians étant occupé par deux soutiens régulièrement disposés : les deux entraxes latéraux ont des dimensions équivalentes (2,70 m pour a-b et 2,76 m pour d-e), les entraxes médians étant par ailleurs identiques (2,32 m pour b-c et 2,31 m pour c-d). Au-delà vers l’Ouest, en façade de III 1, devant lequel le portique se poursuit, les deux entraxes se resserrent, mais sont égaux (1,93 m pour e-f et f-g). Au lieu d’une distribution fantaisiste, nous constatons donc que les constructeurs minoens ont tenu rigoureusement compte des appuis existant à l’arrière-plan, à la fois pour des raisons architectoniques évidentes et pour des raisons d’esthétique. »
« Au Nord-Est, le pilier d’angle (a) constituait manifestement un point d’appui important. Le seul bloc d’ammouda qui en subsiste (0,95 m de côté et 0,72 m de haut), sans mortaise sur le lit d’attente et portant des traces d’enduit blanc, est solidement fondé sur plusieurs éléments de remploi : vers l’Est un bloc de sidéropétra partiellement équarri qui porte sur sa face orientale une cavité circulaire, de 3 cm de diamètre, percée au foret, vers l’Ouest, une pierre de seuil ou une marche d’escalier posée de chant (1,32x0,19x0,30 m), brisée à son extrémité nord.
C’est également un pilier (g) qui, selon toute vraisemblance, terminait le portique vers l’Ouest. On n’en a conservé que le bloc de fondation, en ammouda, dont le lit d’attente, de 0,90 m sur 0,80 m, est pourvu d’un nombre exceptionnellement élevé de mortaises, huit au total, disposées en ligne le long des bords, cinq à l’Est, une au Nord et deux à l’Ouest (pl. 121,1). Ce bloc est sans doute de remploi lui aussi et les mortaises, dont deux seulement sont signalées dans le Troisième Rapport, n’indiquent pas nécessairement l’existence, à l’époque du portique, d’une quelconque armature de bois. Une ammouda devait venir, en pendant du pilier nord-est, couronner ce socle massif.
Entre eux s’échelonnaient les cinq bases de la colonnade. Les deux premières à l’Est (b et c) sont en marbre blanc, la troisième (d) en sidéropétra bleue. Leurs dimensions, assez voisines, varient de 0,57/0,60 m à 0,65/0,70 m ; leur hauteur est identique par rapport au sol du portique (0,07 m). Deux d’entre elles (b et c) reposent sur une fondation en blocage, la troisième (d) sur une ammouda taillée large de 0,92 m. L’existence des deux bases occidentales (e et f) est assurée par la trace qu’elles ont laissées dans la terrazza du portique (aujourd’hui refaite en ciment) ou par la disposition en cercle des petites pierres de calage au-dessus des blocs de fondation en ammouda (1,08x1,04 min. x0,51 m pour e ; 0,81x0,80x0,58 m pour f) ; nous ajouterons que le socle f a été creusé en arrondi sur son lit d’attente, manifestement pour recevoir la base de colonne disparue.
La colonnade ainsi restituée frappe par l’irrégularité de sa disposition, les entraxes, calculés d’après la position approximative des soutiens, se situant entre 1,93 m (e-f et f-g) et 2,76 m (d-e). Il apparaît toutefois que le portique a été conçu en relation avec la grande salle III 7a à laquelle il sert de façade : c’est ainsi que la base b se trouve placée dans le prolongement des portants de bois qui limitent la salle vers l’Est, et, de même, que la base e est alignée sur le mur ouest, l’espace intermédiaire étant occupé par deux soutiens régulièrement disposés : les deux entraxes latéraux ont des dimensions équivalentes (2,70 m pour a-b et 2,76 m pour d-e), les entraxes médians étant occupé par deux soutiens régulièrement disposés : les deux entraxes latéraux ont des dimensions équivalentes (2,70 m pour a-b et 2,76 m pour d-e), les entraxes médians étant par ailleurs identiques (2,32 m pour b-c et 2,31 m pour c-d). Au-delà vers l’Ouest, en façade de III 1, devant lequel le portique se poursuit, les deux entraxes se resserrent, mais sont égaux (1,93 m pour e-f et f-g). Au lieu d’une distribution fantaisiste, nous constatons donc que les constructeurs minoens ont tenu rigoureusement compte des appuis existant à l’arrière-plan, à la fois pour des raisons architectoniques évidentes et pour des raisons d’esthétique. »
Bibliography
Chapouthier, Demargne, 1942, p. 23 & 24
Pelon 1980, p. 113-114
Space
Position in the space
Northern border of the North Portico, looking towards the open space/ruin of the North-West Area of the Palace
Description of the connection of the structural unit with other structural units
Supports 2 and 5 (running numbers from the East towards the West) are set in the axis of the Northeastern and northwestern elements of the Polythyron of space III 7a.
Supports 3 and 4 (running numbers from the East towards the West) are set in the axis of the two column bases that form the porch of light-well III 7c
Current state of preservation
Bad
Base of timber column
Without mortise
Method of documentation
Bibliographical
On site
Linked resources
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