Tim12
Code name (Unique Key)
Tim12
Name of the space
Column base
Location code
General description of the space
Two column bases (South is Str26, North is Str27) initially set against the North and South heads of the walls framing an access and separating VII 3 and VII 4. The Southern one was later covered by the extension towards the North of the southern wall (cf. BCH 81).
Chapouthier, Charbonneaux, 1928, p. 30:
Base de colonne dégagée par un sondage de Chapouthier à la tête (sud) du mur nord. Diam. 0,42 m. Base comprise dans un rectangle stuqué supposant qu’il se relevait en bourrelet à la base de la colonne. Autre base au sud, sous le mur, de 0,40-0,42 m de diamètre, et entourée comme l’autre d’un stucage.
Dans les deux cas : colonne engagée : « le cercle de la base est tranchée en avant du mur, la colonne était donc elle aussi engagée au quart ou au cinquième. » p. 28. Porte de 3,30 entre les têtes de mur, 2,50 entre les colonnes.
Base de colonne dégagée par un sondage de Chapouthier à la tête (sud) du mur nord. Diam. 0,42 m. Base comprise dans un rectangle stuqué supposant qu’il se relevait en bourrelet à la base de la colonne. Autre base au sud, sous le mur, de 0,40-0,42 m de diamètre, et entourée comme l’autre d’un stucage.
Dans les deux cas : colonne engagée : « le cercle de la base est tranchée en avant du mur, la colonne était donc elle aussi engagée au quart ou au cinquième. » p. 28. Porte de 3,30 entre les têtes de mur, 2,50 entre les colonnes.
BCH 81 (1957), p. 691:
Une recherche complémentaire a permis de restituer un détail qui donne à l'ensemble son vrai caractère. La porte de communication entre VII 3 et VII 4 n'était pas ouverte dans l'axe qui passe, nous l'avons dit, entre les deux piliers puis entre les deux séries de bases de VII 3. C'est que la partie Sud du mur de séparation avait été refaite et allongée. Un sondage dans ce mur a fait apparaître à la tête de la partie ancienne une base de colonne parfaitement symétrique de celle qui avait été dégagée autrefois en tête de la partie Nord du même mur (même diamètre de 0 m.40-42). Des colonnes de bois se dressaient symétriquement à la tête des murs ; la porte retrouve ainsi son aspect premier et ses dimensions normales.
Une recherche complémentaire a permis de restituer un détail qui donne à l'ensemble son vrai caractère. La porte de communication entre VII 3 et VII 4 n'était pas ouverte dans l'axe qui passe, nous l'avons dit, entre les deux piliers puis entre les deux séries de bases de VII 3. C'est que la partie Sud du mur de séparation avait été refaite et allongée. Un sondage dans ce mur a fait apparaître à la tête de la partie ancienne une base de colonne parfaitement symétrique de celle qui avait été dégagée autrefois en tête de la partie Nord du même mur (même diamètre de 0 m.40-42). Des colonnes de bois se dressaient symétriquement à la tête des murs ; la porte retrouve ainsi son aspect premier et ses dimensions normales.
Pelon 1980, p. 162-163:
« Le mur ouest, plus puissamment construit, se divise en deux tronçons de longueur inégale, de 4,20 m au Sud et de 2,50 m seulement au Nord, de part et d’autre de la baie donnant en VII 4. Tous deux sont faits de blocs d’ammouda taillés, mais de facture relativement grossière ; au Sud, de nombreux fragmants d’ammouda viennent boucher les interestices entre les blocs et on observe même, au Nord, une ammouda placée en boutisse qui dépasse de 0,18 m la ligne de parement, une irrégularité que ne pouvait compenser l’épaisseur du revêtement. À la tête du tronçon sud, deux petites plaques pisées sur le dallage semblent soutenir la maçonnerie sous laquelle elles sont engagées : les traces conservées au-dessus dans le revêtement de terre indiquent qu’elles supportaient en fait deux pièces de bois qui venaient renforcer la maçonnerie de la baie. À l’extrémité du tronçon nord, les recherches ont révélé la présence d’un bourrelet circulaire, aujourd’hui disparu, entourant soit une base soit le fût même de la colonne de bois dont l’empreinte se lisait encore dans le revêtement (pl. 73,2). P. Demargne a démontré que la situation n’était pas différente au Sud à l’origine et qu’une base de colonne en sidéropétra, encore surmontée de bois carbonisé, était engagée sous la maçonnerie d’un remaniement (pl. 139, 3-4). Cette base de 0,54 m de diamètre est curieusement découpée en ligne droite sur son lit d’attente, de telle sorte qu’elle devait se trouver partiellement engagée sous la tête de mur (pl. 140,1). On restitue ainsi l’aspect primitif de la baie, large de 2,30 m, faisant communiquer VII 3 et VII 4, comprise entre deux tronçons de mur de longueur presque égale (2,90 m au Sud et 2,50 m au Nord) et encadrée par des colonnes de bois. Le remaniement l’a ensuite décentrée vers le Nord et réduite à la largeur d’un passage plus modeste (1,40 m environ), détruisant à la fois la symétrie et l’ampleur du dispositif précédent. »
« Le mur ouest, plus puissamment construit, se divise en deux tronçons de longueur inégale, de 4,20 m au Sud et de 2,50 m seulement au Nord, de part et d’autre de la baie donnant en VII 4. Tous deux sont faits de blocs d’ammouda taillés, mais de facture relativement grossière ; au Sud, de nombreux fragmants d’ammouda viennent boucher les interestices entre les blocs et on observe même, au Nord, une ammouda placée en boutisse qui dépasse de 0,18 m la ligne de parement, une irrégularité que ne pouvait compenser l’épaisseur du revêtement. À la tête du tronçon sud, deux petites plaques pisées sur le dallage semblent soutenir la maçonnerie sous laquelle elles sont engagées : les traces conservées au-dessus dans le revêtement de terre indiquent qu’elles supportaient en fait deux pièces de bois qui venaient renforcer la maçonnerie de la baie. À l’extrémité du tronçon nord, les recherches ont révélé la présence d’un bourrelet circulaire, aujourd’hui disparu, entourant soit une base soit le fût même de la colonne de bois dont l’empreinte se lisait encore dans le revêtement (pl. 73,2). P. Demargne a démontré que la situation n’était pas différente au Sud à l’origine et qu’une base de colonne en sidéropétra, encore surmontée de bois carbonisé, était engagée sous la maçonnerie d’un remaniement (pl. 139, 3-4). Cette base de 0,54 m de diamètre est curieusement découpée en ligne droite sur son lit d’attente, de telle sorte qu’elle devait se trouver partiellement engagée sous la tête de mur (pl. 140,1). On restitue ainsi l’aspect primitif de la baie, large de 2,30 m, faisant communiquer VII 3 et VII 4, comprise entre deux tronçons de mur de longueur presque égale (2,90 m au Sud et 2,50 m au Nord) et encadrée par des colonnes de bois. Le remaniement l’a ensuite décentrée vers le Nord et réduite à la largeur d’un passage plus modeste (1,40 m environ), détruisant à la fois la symétrie et l’ampleur du dispositif précédent. »
Devolder (fieldwork 2022):
Base de colonne engagée (0,60 m L)
Base de colonne engagée (0,60 m L)
Bibliography
Chapouthier, Charbonneaux, 1928, p. 30
BCH 81 (1957), p. 691
Pelon 1980, p. 162-163
Space
Structural unit
Position in the space
Column base set on the North part of the access between VII 3 and VII 4
Description of the connection of the structural unit with other structural units
General dimensions of the structural units
Door 3,30 m between the walls heads, 2,50 m between the columns.
General dimensions of the saved part of the structural unit
0,40-0,42 m diam.
Method of documentation
On site (MD 2022)
Bibliographical