Str6
Code name (Unique Key)
Str6
Name of the space
Vertical timber reinforcement system of masonry
Location code
General description of the space
Chapouthier, Charbonneaux, 1928, p. 34:
À l’ouest, le mur qui le sépare de la salle VI 5, présente une particularité notable (fig. 7) ; il est traversé, de haut en bas, par une cavité cylindrique où subsistaient des traces de bois carbonisé ; poussant notre investigation jusqu’au niveau du sol primitif, nous découvrîmes la base d’une colonne circulaire engagée dans la maçonnerie. La présence de cette colonne indique à coup sûr que le mur mur ne se prolongeait pas jusqu’au plafond, et comme par ailleurs la salle VI5 est d’un niveau très supérieur à celui du vestibule, nous ne voyons pas à cet étrange dispositif de meilleur explication que la suivante : la colonne, engagée dans le mur, s’élevait au milieu d’une large baie par où la salle de bains prenait le jour de la cour centrale. PL. XXII,1. Figure 7
À l’ouest, le mur qui le sépare de la salle VI 5, présente une particularité notable (fig. 7) ; il est traversé, de haut en bas, par une cavité cylindrique où subsistaient des traces de bois carbonisé ; poussant notre investigation jusqu’au niveau du sol primitif, nous découvrîmes la base d’une colonne circulaire engagée dans la maçonnerie. La présence de cette colonne indique à coup sûr que le mur mur ne se prolongeait pas jusqu’au plafond, et comme par ailleurs la salle VI5 est d’un niveau très supérieur à celui du vestibule, nous ne voyons pas à cet étrange dispositif de meilleur explication que la suivante : la colonne, engagée dans le mur, s’élevait au milieu d’une large baie par où la salle de bains prenait le jour de la cour centrale. PL. XXII,1. Figure 7
Charbonneaux, 1928, p. 359:
Mention d’un encastrement dans le mur de briques, à la base duquel une base de calcaire est apparue et était recouverte d’une épaisse couche de charbon. Il suggère une colonne encastrée là. « Or l’évasement des parois de l’encastrement nous indique clairement que la colonne avait la forme habituelle : elle allait en s’élargissant de la base au sommet, de sorte qu’à 1 m environ du sol, elle se trouvait plus large que le mur ; il est donc à peu près certain que le mur ne montait pas plus haut et que la baie, séparée en deux par la colonne, régnait sur toute la largeur de la salle VI 5. P. 359-360
Mention d’un encastrement dans le mur de briques, à la base duquel une base de calcaire est apparue et était recouverte d’une épaisse couche de charbon. Il suggère une colonne encastrée là. « Or l’évasement des parois de l’encastrement nous indique clairement que la colonne avait la forme habituelle : elle allait en s’élargissant de la base au sommet, de sorte qu’à 1 m environ du sol, elle se trouvait plus large que le mur ; il est donc à peu près certain que le mur ne montait pas plus haut et que la baie, séparée en deux par la colonne, régnait sur toute la largeur de la salle VI 5. P. 359-360
Pelon 1980, p. 145-146:
"Vers l'Ouest, la structure du mur intermédiaire entre V 3 et VI 5 a déjà intéressé les fouilleurs qui y ont reconstitué une large baie permettant l'éclairage de VI 5, de part et d'autre d'une colonne de bois engagée dont la cavité cylindrique et la base ont été retrouvées vers le milieu. Ce mur n'est guère qu'une cloison de briques, dont la largeur, de 0,40 à 0,50 m en moyenne, se réduit à 0,15 m à la hauteur de la colonne. Il est divisé en deux parties de structure différente par cette colonne. Au Nord, un tronçon long de 1,70 m et large de 0,35 m comporte deux rangées de briques placées de chant, puis des briques à plat dont l'une, placée en panneresse au lit supérieur, mesure 0,59 sur 0,34 m et 0,09 m de hauteur. A proximité de la colonne, deux rondins verticaux, qui n'ont pas été mentionnés dans le Premier Rapport bien que figurés sur le plan de détail publié, d'un diamètre approximatif de 0,20 m, reposaient sur une même base de schiste, située à 0,09 m au-dessus de la base de sidéropétra voisine. Celle-ci, d'une diamètre de 0,45 m, était encore surmontée, au moment de la fouille, des restes carbonisés de la colonne correspondante. Le tronçon Sud, est de longueur équivalente (1,60 m) et un peu plus large (0,45 m). Il est fait d'un amalgame de briques et de moellons et le passage d'un bois vertical semble être encore visible dans l'angle sud-ouest. L'importance du soutien médian est mise en évidence par l'existence à sa hauteur en VI 5 d'un renfort de terre et de cailloux faisant saillie de 0,30 m sur la ligne du mur et large de 0,48 m. Tour se passe comme si - et d'autres indices recueillis en VI 5 confirment cette hypothèse - le tronçon Nord avait constitué une cloison véritable, tandis que la baie, supposée de pleine largeur par les fouilleurs, n'avait occupé que le tronçon sud, entre le rondin d'angle et la colonne engagée."
OP supporte donc l'interprétation d'un accès au sud de la colonne engagée, bouché ensuite.
"Vers l'Ouest, la structure du mur intermédiaire entre V 3 et VI 5 a déjà intéressé les fouilleurs qui y ont reconstitué une large baie permettant l'éclairage de VI 5, de part et d'autre d'une colonne de bois engagée dont la cavité cylindrique et la base ont été retrouvées vers le milieu. Ce mur n'est guère qu'une cloison de briques, dont la largeur, de 0,40 à 0,50 m en moyenne, se réduit à 0,15 m à la hauteur de la colonne. Il est divisé en deux parties de structure différente par cette colonne. Au Nord, un tronçon long de 1,70 m et large de 0,35 m comporte deux rangées de briques placées de chant, puis des briques à plat dont l'une, placée en panneresse au lit supérieur, mesure 0,59 sur 0,34 m et 0,09 m de hauteur. A proximité de la colonne, deux rondins verticaux, qui n'ont pas été mentionnés dans le Premier Rapport bien que figurés sur le plan de détail publié, d'un diamètre approximatif de 0,20 m, reposaient sur une même base de schiste, située à 0,09 m au-dessus de la base de sidéropétra voisine. Celle-ci, d'une diamètre de 0,45 m, était encore surmontée, au moment de la fouille, des restes carbonisés de la colonne correspondante. Le tronçon Sud, est de longueur équivalente (1,60 m) et un peu plus large (0,45 m). Il est fait d'un amalgame de briques et de moellons et le passage d'un bois vertical semble être encore visible dans l'angle sud-ouest. L'importance du soutien médian est mise en évidence par l'existence à sa hauteur en VI 5 d'un renfort de terre et de cailloux faisant saillie de 0,30 m sur la ligne du mur et large de 0,48 m. Tour se passe comme si - et d'autres indices recueillis en VI 5 confirment cette hypothèse - le tronçon Nord avait constitué une cloison véritable, tandis que la baie, supposée de pleine largeur par les fouilleurs, n'avait occupé que le tronçon sud, entre le rondin d'angle et la colonne engagée."
OP supporte donc l'interprétation d'un accès au sud de la colonne engagée, bouché ensuite.
Devolder (fieldwork 2022):
Base ronde de l'état ancien (alt. très basse) au N de laquelle sont accolées les empreintes verticales de 2 poteaux situés dans l'axe de la colonnade du Portique Nord. L'une de ces deux empreintes fait écho à une légère déression dans le parement O du mur. Les maçonneries qui encadrent ces empreintes verticales ressemblent à de simples bouchages, de nature/composition très diversifée (briques au S; 2 assises de briques sur 3 assises de pierres - grès - au N. Voir le croquis pour les détails sur les dimensions et les compositions.
Base ronde de l'état ancien (alt. très basse) au N de laquelle sont accolées les empreintes verticales de 2 poteaux situés dans l'axe de la colonnade du Portique Nord. L'une de ces deux empreintes fait écho à une légère déression dans le parement O du mur. Les maçonneries qui encadrent ces empreintes verticales ressemblent à de simples bouchages, de nature/composition très diversifée (briques au S; 2 assises de briques sur 3 assises de pierres - grès - au N. Voir le croquis pour les détails sur les dimensions et les compositions.
Bibliography
Chapouthier, Charbonneaux, 1928, p. 34
Carnet de fouille de J. Charbonneaux, 1924, date du 12=11 septembre
Charbonneaux, 1928, p. 359
Pelon 1980, p. 145-146
Space
Position in the space
West wall
State of preservation when excavated
Medium
Current state of preservation
Bad
Imprint of wood on mortar or ash
Vertical
Method of documentation
Bibliographical
On site